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Gravure, Peintres français, Cirques, Dix-neuvième siècle, Chevaux, Chevaux de spectacle, Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Croquis de chevaux de cirque, 1899, par Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901). Dans son acception moderne, un cirque est une troupe d'artistes, traditionnellement itinérante, qui comporte le plus souvent des acrobates, des numéros de dressage et de domptage d’animaux, des spectacles de clowns, des tours de magie. La première représentation d’un cirque moderne date du 9 janvier 1768 et a été présentée par Philip Astley à Londres. Vétéran de retour d’Amérique, il décide de représenter surtout des spectacles équestres égayés par des bateleurs. Le mariage du monde équestre militaire et du monde forain autour du cercle est établi. Cette nouvelle forme de spectacle, fondée essentiellement sur des exercices équestres, fut ensuite introduite en France par Astley en 1774, puis reprise par Antonio Franconi et ses descendants. C'est seulement au XIXe siècle lors des vagues de colonisation que furent introduits en France et en Allemagne les premiers animaux sauvages.
Gravure, Cirques, Dix-neuvième siècle, Chevaux, Chevaux de spectacle, Cavalières, Dressage de cheval, Écuyères, Horace Vernet (1789-1863)
Gravure représentant un exercice d'écuyère au cirque Franconi, époque du Consulat, gravure de Debucourt, d'après Horace Vernet (1789-1863). Source : "Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre", d'Arthur Pougin (1885). p323. Au XIXe siècle, le cirque équestre s'est développé dans les cirques stables construits dans différentes villes de France, à Paris puis en province. La famille Franconi fonda successivement, à Paris, trois théâtres de cirque portant le nom de « Cirque Olympique » : Le 1er établissement était situé rue Saint-Honoré (1807-1816) ; dans leur premier, les Franconi présentaient, à l'époque napoléonienne, des animaux sauvages dans leur spectacle de cirque à l'ancienne constitué de numéros équestres et acrobatiques.
M. et Mme Goliath, géants d'Ath, en 2008 avec leur garde : À Ath, les diables apparaissent dans des processions de l'Ancien Régime. Ils y font la police (ouvrir la voie, tenir les spectateurs à distance) ou, le plus souvent, interviennent dans le tableau de l'Enfer, dans la dramatisation de légendes hagiographiques (St Michel, Ste Gudule, St Antoine, St Médard, etc.), dans un jeu processionnel (combat de St Georges contre le dragon). Ils participent encore au Lumeçon montois. Les hommes sauvages (hommes de feuilles) ont marché dans quelques processions et tenu un rôle dans des jeux de printemps. Figurant toujours dans la procession et le Jeu de St Evermare à Russon, ils restent, à Mons, les alliés du dragon. Après avoir caracolé dans les processions figuratives, animé des fêtes villageoises et des charivaris, les chevaux-jupon jouent encore leur rôle d'auxiliaires à Mons et harcèlent le public dans divers cortèges, carnavalesques ou non. Ces trois types de déguisement qui, dans certaines villes, ont pour mission principale de protéger la marche ou la danse des figures gigantesques, se retrouvent à la ducasse d'Ath.